Selim-a ATALLAH
Selima Atallah est poète et chercheure. Diplômé.e d’un master de psychologie clinique psychanalytique de l’université Paris Descartes, ses recherches avaient alors porté sur « La violence et ses destins » et la prise en charge d’un enfant placé dans des dispositifs thérapeutiques de groupe. S’étant orienté.e vers la littérature à la fin de ses études de psychologie, iel est également titulaire d’une double licence de lettres et d’anglais de l’Université Sorbonne Nouvelle. Iel est aujourd’hui en Master 2 Métiers de l’écriture et de la création littéraire à l’Université de Cergy. Ses recherches sont axées autour de l’écriture d’une autofiction postcoloniale, nourrie de sa pratique de la poésie et de la performance.
Adrien BRESSON
Adrien Bresson, ancien étudiant de l’École Normale Supérieure de Lyon, est professeur
agrégé de lettres classiques. Outre des interventions régulières en CPGE au Lycée du Parc à Lyon, il a enseigné au Lycée international de Londres, ainsi que dans des établissements du second degré du centre et de la banlieue lyonnaise, notamment en Réseau d’Éducation Prioritaire. Membre du bureau de l’Association Régionale des Enseignants de Langues Anciennes de Lyon, en charge de l’édition de son bulletin trimestriel, il est également auteur d’ouvrages pédagogiques aux éditions Ellipses et pour la collection des « Petits Latins » aux Belles Lettres. Doctorant de l’Université de Lyon-Saint-Étienne, sous la direction de Florence Garambois-Vasquez, Adrien Bresson travaille sur l’écriture de soi dans la poésie d’Ausone et de Claudien au IV e siècle ap. J.-C. Ses plus récents articles, publiés ou sous presse, rédigés notamment pour Vita Latina, pour la revue Vox Patrum ou encore pour les Presses de l’Université Blaise Pascal se consacrent à l’écriture du moi chez Augustin, à la valeur d’une écriture de la colère dans la Gigantomachie de Claudien ainsi qu’à la mise en scène de la poésie comme exutoire et comme jeu littéraire par Ausone et Claudien.
Claire DONNAT
Claire Donnat-Aracil est docteure en littérature française médiévale de l’université Sorbonne Nouvelle - Paris 3. Son travail de thèse, qui portait sur l’écriture de la joie dans les narrations spirituelles du XIIIe siècle, l'amenait à s’intéresser à la place de l’émotion dans la communication littéraire et à son rôle dans les représentations des langues.
Caroline D. LAURENT
Dr Caroline D. Laurent a obtenu son doctorat en littératures et langues romanes de l’Université d’Harvard aux États-Unis en septembre 2016. Après avoir enseigné à King’s College London et à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye, elle est actuellement chercheure postdoctorale à l’Université d’Harvard. Ses principaux sujets de recherche s’articulent autour des témoignages littéraires et graphiques des génocides, des autobiographies et romans autobiographiques sur l’exil, surtout du point de vue des enfants d’immigrés.
Carole MARTIN
Carole Martin est Docteure en Littérature Générale et Comparée à l’Institut de recherche en Langues et Littératures Européennes (ILLE) à l’Université de Haute-Alsace de Mulhouse. Elle a effectué un travail de thèse sur les liens entre la psychanalyse et l'écriture de soi : "Genèse et processus de création dans l’écriture de soi des écrivains psychanalysés Hermann Hesse et Serge Doubrovsky". Ses travaux de recherche portent sur l’impact du travail psychanalytique dans l’écriture de soi des écrivains psychanalysés. Il s’agit de comprendre comment un écrivain psychanalysé découvre, s’imprègne et exploite son identité littéraire par l’association de deux disciplines : la psychanalyse et les lettres. Carole Martin a publié plusieurs articles scientifiques sur le « je », ses identités multiples et ses mouvements au sein d’une écriture de soi mais également sur l’infradiscours dissimulé dans le récit de soi d’un auteur.
Rachid OULAHAL
Rachid Oulahal est enseignant-chercheur en psychologie à l'université de La Réunion. Il est rattaché au département de sciences sociales et au laboratoire de recherche DIRE (Déplacements, Identités, Regards, Écritures).
Ses travaux de recherche, qui se situent dans la perspective de la psychologie interculturelle, portent sur les contacts interculturels et leurs effets tant sur les individus que sur les groupes. Plus précisément, c’est au travers de la mémoire autobiographique que Rachid Oulahal analyse l’articulation de la construction identitaire et mémorielle en relation avec une expérience de vie en situation interculturelle. Ses travaux de recherche utilisent diverses méthodes de recueil de données, de l’entretien centré sur le récit de vie au questionnaire abordant les souvenirs et le contact de cultures.
Chloé VETTIER
Chloé Vettier finit son doctorat en littérature française à l’université de Princeton, en cotutelle avec Sorbonne Université. Sa thèse s’attache à étudier le thème de la honte dans les écrits autobiographiques de Maurice Sachs et de Jean Genet, en les mettant en parallèle avec ceux de Jean-Jacques Rousseau et de saint Augustin.
Federica BALBI
Le Master européen Crossways in Cultural Narratives a permis à Federica d’étudier Littérature Comparée en France, en Écosse et au Portugal, ainsi qu’en Italie. Sa dissertation de master se concentrait sur la notion de « retour » en tant que dispositif narratif dans l’écriture autofictionnelle de Georges-Arthur Goldschmidt et de Jeanette Winterson.
En parallèle de ses études, elle a suivi plusieurs cours d’écriture ; elle collabore depuis 2017 au magazine World Wide Italy et s’intéresse également au théâtre, à propos duquel elle écrit régulièrement pour Theatron2.0, Traspi et All Edinburgh Theatre.
Domenico CAMBRIA
Domenico Cambria est titulaire d’un Doctorat international en Humanisme contemporain, obtenu en 2021 à l’Institut Catholique de Paris (Faculté de Philosophie) et à la LUMSA Università de Rome (Département des langues modernes). Sa thèse porte sur l’écriture biographique de Roger Laporte avec des références à l’influence littéraire exercée par Maurice Blanchot. Ses recherches ont pour thème la pensée de Jacques Derrida et ses interactions avec la phénoménologie française, les romans de Blanchot et la réflexion sur l’écriture de soi (Roger Laporte, Mathieu Bénézet, Edmond Jabès). En 2015 il a publié son premier ouvrage sur la pensée de Jacques Derrida et Jean-Luc Marion.
Anne GENSANE LESIEWICZ
Anne GENSANE est membre du laboratoire du C.N.R.S., Praxiling de Montpellier 3. Ses travaux sont dirigés par le Professeur des Universités émérite Jacques BRES, et co-dirigés par le Professeur des Universités, directeur du C.I.E.F. de Budapest, Dávid SZABÓ. Elle écrit une thèse sur l’imaginaire linguistique de jeunes locuteurs du dit Français Contemporain des Cités, à partir d’une analyse critique de discours épilinguistique. Parallèlement, elle traite de l’usage d’autres variations périphériques de la langue française en poésie. Ses recherches sont conduites par le désir de révéler l’empreinte de l’Autre dans le discours et son univers. Passionnée de langage sous tous ses aspects mais aussi d’éducation populaire, elle est également membre d’une compagnie de spectacles documentaires qui propose entre autres des ateliers artistiques.
Sabrina LUSURIELLO
Sabrina Lusirello est docteure en littérature française et comparée de l’Université de Paris 3 : sa thèse porte sur l’écriture en négatif chez Marguerite Duras. Ses recherches s’articulent autour des phénomènes narratifs et stylistiques de Marguerite Duras, et explorent la relation entre écriture, théâtralité et musicalité, qui basculent vers leur envers. Elle enseigne aussi la langue et la littérature françaises dans l’enseignement secondaire au Luxembourg.
Miriem MEGHAIZEROU
Miriem Méghaïzerou est agrégée de Lettres modernes, professeure en lycée et doctorante à Paris III. Ses travaux portent sur les écritures de soi à travers des figures autres, en littérature contemporaine et cinéma. Dans des oeuvres qui postulent un « je » pluriel et diffracté, le sujet n’apparaît plus comme une conscience unifiée, mais comme un sujet éclaté, qui cherche à se réaliser dans des expérimentations et des dispositifs hybrides, qui bousculent les frontières des genres littéraires. Les jeux de masques, de dissimulations et les subterfuges sont ainsi envisagés dans leur aspect performatif, comme permettant la réalisation de soi. Dans un monde lui-même éclaté, où les frontières géographiques sont interrogées et où le néolibéralisme promeut un sujet flexible et entrepreneur de lui-même, l’écriture de soi ne concerne plus seulement l’intimité du sujet mais son devenir politique. Ainsi, sont interrogées et discutées les catégories littéraires d’autobiographie et d’autofiction, à l’aune d’une réflexion sur la division subjective (Jacques Lacan), la subjectivation (Michel Foucault) et l’identité narrative (Paul Ricoeur).
Anna Maria SIENICKA
Après un master en philosophie de l'art et esthétique à Paris-Sorbonne, Anna Maria Sienicka est doctorante en philosophie sous la direction de Pierre Ancet, à l'université de Bourgogne. Sa thèse intitulée « Aux frontières de l'invisible et de l'indicible : le concept-limite de monstre et ses représentations », porte sur la perception et les représentations des déformations physiques humaines, entre art et médecine, du XIXème siècle à nos jours, selon une approche phénoménologique. Ses derniers travaux portent sur la mise en scène du corps en situation de handicap dans le théâtre contemporain. Ses intérêts de recherches touchent au regard, à la norme et la tension entre le réel et la fiction dans les écritures de soi.
Marine BERTHIOT
Marine Berthiot est en troisième année de doctorat en Littérature Néo-Zélandaise à l'Université d'Edimbourg. Elle se spécialise dans les études sur le traumatisme, l'enfance des filles, le Pacifique, ainsi que sur les littératures autochtones.
Melitza CHAREST
Mélitza Charest est doctorante en lettres françaises à l’Université d’Ottawa où elle rédige une thèse en création littéraire composée d’une œuvre autofictionnelle (dont le générique dialogue poétique et prose d’idées donne le ton à sa posture de chercheur en création) et d’une analyse portant sur les assignations sociales liées particulièrement au corps des femmes dans la littérature contemporaine française. Pendant ses études, elle enseigne le français au Collège La Cité à Ottawa et est conseillère en communication au Ministère des Ressources naturelles du Canada. Elle a collaboré en tant que scénariste-dialoguiste à un projet de réalisation d’un jeu vidéo éducatif dans le cadre d’un cours sur les droits des jeux vidéo à l’Université d’Ottawa, projet qui a remporté plusieurs prix. En plus d’avoir eu l’honneur d’être finaliste au concours uOGRADflix (ma thèse en 60 secondes), elle publie régulièrement ses recherches sur l’assignation sociale ainsi que des œuvres de fiction en revue, en France et au Québec.
Ferial KHELLAF
Férial Khellaf-Azzouz est titulaire d’un doctorat en littératures anglophones, obtenu en 2016 à l’Université du Mans. Son travail de thèse porte sur les identités hybrides et l’hybridité textuelle dans la fiction d’Alice Walker et de Zoë Wicomb. Elle s’intéresse aux questions relatives au féminisme, au postcolonialisme et aux études afro-américaines. Elle a enseigné la littérature et la traduction à l’Université du Mans, d’Angers et d’Orléans et a publié cinq articles parus dans des revues littéraires à comité de lecture. Elle a participé à de nombreux colloques et conférences au niveau national et international et a effectué des séjours de recherche à l’Université d’Emory à Atlanta ainsi qu’à l’Université de Glasgow, en Écosse.
Elle rédige actuellement un ouvrage portant sur le womanism africain dans les romans de
l’écrivaine Chimamanda Ngozi Adichie.
Lauriane MAISONNEUVE
Lauriane Maisonneuve termine une thèse de stylistique entamée en 2016 intitulée « Interlocution et style tragique à l’âge classique : Théophile de Viau, Rotrou, Corneille et Racine » sous la direction de Stéphane Macé. Ses principaux travaux de recherche portent sur le théâtre français des XVII e et XVIII e siècle, la rhétorique et la stylistique du dialogue théâtral en particulier et la linguistique interactionnelle en général.
Mouhamadou NGAPOUT
Mouhamadou Ngapout Kpoumié est docteur de l'université de Dschang (Cameroun). Auteur de plusieurs productions scientifiques dans les revues et collectifs tant au niveau national qu'à l'international, il s'intéresse entre autres à la zoopoetique, l'ecopoetique, aux biographies animales, et aux écritures du moi.
Stefana SQUATRITO
Stefana SQUATRITO est chercheuse en Langue française à l’Université de Messine. Elle a obtenu son doctorat en Études françaises avec une thèse sur les récits de jeunesse d’Henri Bosco avant de poursuivre ses recherches à l’Université de Lausanne sur l’œuvre de Monique Saint-Hélier.
Elle a participé à différents projets de recherche et a publié des travaux scientifiques concernant surtout l’œuvre d’Henri Bosco, la traduction et la réflexion traductologique et le difficile rapport entre la fiction et l’écriture de soi. Dès 2013 jusqu’en 2017, elle a rejoint le groupe « Genèses d’autofictions » dirigé par Isabelle Grell travaillant sur la genèse de Romance Nerveuse de Camille
Laurens.
ZHANG Wen
Docteure en traductologie de l’Université Sorbonne Nouvelle (Paris 3), ZHANG Wen
est actuellement enseignante-chercheuse au département de français de l’Université de
Pékin. Ses recherches portent principalement sur la traduction littéraire de manière
générale, la réception de la littérature de jeunesse française en Chine et les contes de
fées français des XVII e et XVIII e siècles.
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